Yvert et Tellier. Un nom indissociable de l’histoire des timbres. Mais avant même que les volumes en livrée rouge ne deviennent fameux dans le monde entier, la « maison » Yvert et Tellier s’était fait un nom.

 

Une famille et quelques titres de presse qui défendent des titres… de noblesse

En 1831, un certain Eugène Yvert s’établit à Amiens. Royaliste légitimiste, il fonde un journal d’opposition au régime de Louis-Philippe : La Gazette de Picardie et d’Artois. Parallèlement, Eugène Yvert met en place une imprimerie chargée de son journal mais aussi de divers travaux d’éditions (auteurs locaux, faire-part, menus…)

 

La Gazette de Picardie

 

 

L'imprimerie Yvert en 1903

 

À la chute de l’Empire, Henry Yvert, fils d’Eugène, qui a repris la direction de l’imprimerie, fonde L’Écho de la Somme. Il suit les pas de son père en défendant la cause de la monarchie légitimiste.

 

Henry Yvert

Comment naît l’intérêt… pour la timbrologie

Au décès d’Henry Yvert, le jeune Louis, fils unique, reprend l’entreprise familiale. Il est assisté de Théodule Tellier, ancien employé de son père, chef imprimeur, auquel ont été cédées des parts d’associé en 1889. Or, Théodule Tellier est collectionneur de timbres, ou plutôt timbrophile, depuis la fin de la guerre de 1870-1871. Il connaît bien un certain Edmond Frémy de Douai qui dirige un bulletin spécialisé en la matière : L’Écho de la Timbrologie. Il imprime d’ailleurs ce journal dont le premier numéro a vu le jour le 15 novembre 1887. En 1895, L’Écho de la Timbrologie est cédé à la maison Yvert et Tellier. Louis Yvert, qui ne partage pas l’enthousiasme des siens pour les idées royalistes, abandonne la direction de L’Écho de la Somme pour se consacrer à celle de L’Écho de la Timbrologie. Ce jeune loisir suscite toute sa curiosité.

 

Louis Yvert, l'esprit dandy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Écho de la Timbrologie en 1893

 

 

 

 

 

 

 

La suite de la saga de L’Écho de la Timbrologie très prochainement…

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